Episode 1-05: "La gérante de l'étage au-dessus"

 

 
Appartement de Valérie, à l’extérieur

(Brent frappe)

BRENT: C’est votre voisin!

(la porte s’ouvre)

BRENT: Ha... Hi... J’étais... J’étais entrain de me demander à propos de cette odeur? (Valérie caquette, l’attrape et le pousse en dedans)

Appartement de Valérie, à l’intérieur

VALÉRIE: Oh! Pouvez-vous le croire? Je viens juste de tirer cette carte... et vous avez frappé. (elle l’invite à s’asseoir)

BRENT: Eh bien, ce n’est pas cela que... hum... (il prend la carte de tarot) Oh. Qu’est-ce que ça signifie?

VALÉRIE: Cela représente le monde... tenez-les à distance d’une longueur de bras.

BRENT: Huh!

VALÉRIE: Dans le système Suisse, c’est relié avec de l’impuissance.

BRENT: Ouais... quoi?

VALÉRIE: Mais, personne ne prend les Suisses au sérieux.

BRENT: Pourquoi... pourquoi faudrait-il le faire?

VALÉRIE: Mmm, mmm. Alors. Vous êtes ici... comme prévu.

BRENT: Hum... Valérie. Hum... Je comprends que vous êtes un gérant de personnel. Mais, MAIS! Avant de parler de cela, je voudrais savoir quelle est cette odeur.

VALÉRIE: Oh cela? Je brûle des souris.

BRENT: Des souris?

VALÉRIE: Oui. J’étais à l’évenement de Deepak [Chopra] et j’ai entendu les gens dire comment ils le faisaient en Inde parce que les souris constituent plus que la moitié de leur diète... et alors, ils les brûlent... pour dire merci.

BRENT: Êtes-vous sûre qu’ils n’ont pas dit... du riz?

VALÉRIE: Shit. (elle se tourne pour appeler Larry) Golden Eagle!

LARRY: Oui, Val.

VALÉRIE: Du Riz, et non des souris.

LARRY: Du riz? Ohhhh. Ouais. Hum. Merde. Je le savais! Je le savais que ça n’avait pas de sens que tout le monde fasse ça en Inde. C’est, c’est... c’est si dure de les garder allumés.

BRENT: Elles étaient mortes, j’espère?

LARRY: Bien sûr! Quel genre de malade brûle des souris vivantes?

BRENT: Oui. C’est certain.

VALÉRIE: Golden Eagle a étudié les voix des Hopi. Nous avons récemment identifié son esprit animal.

LARRY: Ouais, évidamment.

VALÉRIE: Vous savez, «La loutre», il semble que ce ne soit pas assez bon pour certaines personnes. Ils ont eu droit une séance de ressourcement dans un spa amérindien.

LARRY: Oui, Brent. Dites-lui! Que je n’ai pas dépensé deux dollars pour me faire dire que mon animal spirituel était une loutre. Une loutre! Nah. Elles sont comme les têtes brûlées de la nature.

BRENT: Vous savez quoi? Vous, vous... vous les gars vous n’avez pas besoin de moi pour cela. Alors, félicitations pour avoir trouvé votre animal spirituel... «Golden Eagle» je présume?

LARRY: Oui. Mais... hum, vous pouvez m’appeler Larry.

VALÉRIE: Non, non non, non, non, non, non! Vous avez accepté ce que l’univers vous avait donné! Vous êtes Golden Eagle! Maintenant, plane! Plane! Ouais, oh ouais! Et jette ces souris... parce qu’elles commencent à sentir mauvais.

BRENT: Vous savez quoi? Ceci est fascinant... vraiment fascinant.

VALÉRIE: Maintenant, parlons de vous, Brent. Parlons de vous et de ce que votre nouvelle gérante peut faire pour vous.

BRENT: Je suis bien, réellement. Je suis bien.

VALÉRIE: Êtes-vous?

BRENT: Je suis.

VALÉRIE: Êtes-vous? Ou repoussez-vous le monde loin de vous, comme les Deux épées?

BRENT: Je ne repousse pas le monde loin de moi. Je repousse une «femme qui brûle des souris» loin de moi.

VALÉRIE: Parfait. Vous faites ce que vous voulez... mais vous êtes venu me voir.

BRENT: À propos de l’odeur.

VALÉRIE: Non. Vous êtes vous pour trouver des réponses.

BRENT: (reste silencieux)

VALÉRIE: Vous avez besoin que quelqu’un croit en vous.

BRENT: Eh bien. Qui ne le désire pas?

VALÉRIE: Mais vous n’avez personne, en avez-vous?

BRENT: (reste silencieux)

VALÉRIE: Vous avez pris votre carrière, et vous l’avez jeter dans les toilettes et vous avez tiré la chaine. Et maintenant vous avez besoin de la récupérer... et c’est un travail énorme! Et vous ne pouvez le faire seul. Alors récupérons-là ensemble.

BRENT: Hum... Écoutez Valérie. Je, je, je... Je ne pense pas que vous êtes la gérante que je recherche, ne soyez pas offensée. (se lève pour partir)

VALÉRIE: Vous avez besoin de quelqu’un qui croit en vous sans hésitation!

BRENT: C’est... Hum... Je... Excusez-moi de vous dire cela... mais vous êtes folle! Vous utilisez... vous utilisez les souris comme encens. Ha! [Je veux dire], regardez cette place! Vous... vous croyez en tout!

VALÉRIE: Exactement! Je suis la gérante idéale pour vous. Je suis au bord de l’illusion. Je l’ai été pendant des années. Je suis mes instincts peu importe ce qui se passe...

LARRY: (à l’arrière) Elle n’a jamais menti.

VALÉRIE: ... Et je vais mettre ces compétences au travail pour vous — Je vais croire en vous de manière utopique, et comme je suis votre gérante, je vais infecter les autres personnes avec cette utopie.

BRENT: (réagit) Vous pouvez faire cela aussi, le pouvez vous?

VALÉRIE: Ouuuuais! J’ai commencé trois cultes.

BRENT: Vous êtes une folle charimatique! Je ne peux pas croire que je suis entrain de dire cela...

VALÉRIE: Oooohh, dites-le, Brent.

BRENT: Je vous accepte comme ma gérante, Valérie.

VALÉRIE: (rit et prend ses mains dans les siennes) Et je vais vous accepter comme ma raison de vivre. (serre ses mains sur sa poitrine) Alors, aidez-moi, Thor!

BRENT: Thor?

VALÉRIE: Mmm. (appelle) Larry!

LARRY: Hmm?

VALÉRIE: Va chercher ce thé que j'avais gardé.

LARRY: (paraît heureux)

VALÉRIE: (tourne le dos à Brent) Respirez! Restez immobile! Laissez-vous allez! — Toute résistance est inutile.

(Brent s’assoit et reste l’air abasourdi)

...trois semaines plus tard

(Introduction musicale joue pour l’émission «Jolinda ...le matin», à Orlando)

Studio de l’émission de Jolinda, à l’extérieur

(auditoire applaudit)

JOLINDA: Bienvenue à Jolinda, à Orlando. Nous sommes entrain de parler à Brent Spiner.

BRENT: (sourit)

JOLINDA: Alors, Brent, la dernière fois que vous étiez ici, vous aviez vraiment touché le fond. Qu’est-ce qui a changé depuis pour Brent Spiner?

BRENT: Un mot, Jolinda. — La foi.

JOLINDA: La foi en qui? Et, de quelle foi s’agit-il? Pouvez-vous nous en parler?

BRENT: Eh bien, je, je, je... je me suis rappelé seulement que c’était cette foi qui m’a mis là d’abord. C’était la foi que les gens avaient en moi. Je l’ai ingérée. Je m’en suis nourri. Je... l’ai utilisé pour me donner la force de transformer... les soi-disant... petits cadeaux que j’avais à donner au monde.

JOLINDA: C’est comme un cheval qui transforme le foin en courant ou en faisant ses besoins.

BRENT: C’est vrai! Exactement. Aussi longtemps que mon interprétation est la partie de la course, et non, des besoins!

JOLINDA: Bien sûr.

BRENT: Non, quoi que je sois, quelque soit l’impact que j’ai sur les gens — c’est parti à l’intérieur d’eux. Ils le donnent — par leur croyance.

JOLINDA: Wow. Je viens juste d’avoir un moment woo-hou... ils peuvent pas y croire à moins que vous y croyez.

BRENT: C’est vrai. C’est vrai. C’est parfaitement vrai. J’ai à lui donner un sens pour moi. Cela doit être réel. Réel comme cette chaise ou cette table... ou... ou vous-même.

JOLINDA: Mais ceux-ci ne sont pas réels. C’est un rêve.

BRENT: Non. Non... Non. Non. Ceci est... ceci est réel, vous êtes d’accord?

JOLINDA: Désolé, Brent. Ce ne l’est pas. Vous êtes entrain de rêver de nouveau.

BRENT: C’est impossible. Quoi? Pourquoi voudrais-je rêver que je suis à Orlando?

JOLINDA: Aucune idée.

(la caméra fait un zoom sur le visage de Brent)

BRENT: Nah. Non, non. Attendez... Attendez. Attendez. Attendez. Attendez. ATTENDEZ!

De retour à l’appartement de Brent, à l’intérieur

(Nous voyons encore Brent se réveiller en sursautant à table)

BRENT: Hum!!? — Hum, merde.

(il repart à dormir en reposant sa tête sur son bras)

 

[Translation: Sylvie Rheault]

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