Episode 2-02: "LeVar"

 

 
Many thanks to Cossana for translating the episode into the French language!!!

Endroit: L'allée de LeVar


(on peut y voir une voiture garée avec une note accrochée à l'une des vitres - LeVar la prend et la lit - "LeVar, rendez-vous dans le park. J'ai besoin de ton aide!! Frakes")

LEVAR: (gros soupir) Spiner.

(il referme le papier et monte dans la voiture)

Endroit : Un parc pas loin

(LeVar poiraute, tout en scrutant les buissons - Brent apparaît soudainement derrière lui)

BRENT: Hé!

LEVAR: Hé.

(Brent hoche la tête en saluant LeVar)

LEVAR: Alors, c'est quoi ton plan? Toutes les 3-4 semaines tu vas courir après ton vieux pote LeVar, la bonne poire, pour le taxer d'un peu de pognon?

BRENT: Quoi?! Non! Non, bien sûr que non! J'essaie juste de faire marcher ce cours de théâtre.

LEVAR: (l'interrompt) D'accord, hé, hé! Hé, pourquoi tu portes cette moustache ridicule?

BRENT: (soupire) Ben, je pensais que tu voulais pas qu'on te voie avec moi.

LEVAR: Sois pas ridicule. C'est pas nécessaire.

BRENT: Merci mec. Je … (il enlève la moustache) J'apprécie ça.

LEVAR: Tiens ça. (il frappe Brent avec le journal qu'il porte dans les mains)

BRENT: C'est quoi ça? (en prenant le journal)

LEVAR: (regarde autour de lui inquiet) Il y a mes voisins, mec. Si quelqu'un arrive, tu couvres... ta tronche qui attire les ennuis, tu piges?

BRENT: (gémit) Mais de quoi tu parles? Je viens juste d'enlever la moustache.

LEVAR: Couvre!!

(Brent obéit, couvre son visage avec le journal - une jolie joggeuse approche, souriant à LeVar)

JOGGEUSE: Oh mon Dieu! Le gars de Reading Rainbow! Je t'adore!

LEVAR: Je t'adore aussi! Mais, tu n'es pas obligée de me croire sur parole.
JOGGEUSE: (rigole et continue sa course)

BRENT: Regarde bien! C'est écrit dans le bouquin! (Allusion à "Reading Rainbow")
(LeVar donne un coup à Brent à travers le journal)

LEVAR: Allez on s'en va. (commence à marcher)

BRENT: Comme je te disais, je pense que je tiens le bon bout avec mes cours de théâtre...

LEVAR: Combien?!

BRENT: Me traite pas d'arnaqueur. T'es supposé être mon pote.

LEVAR: Ton pote! Frakes a besoin de quelques scénarii signés pour une vente aux enchères, il est mon copain... mais quand les gens commencent à reconsidérer Hitler en disant "Au moins, il n'était pas pire que Brent Spiner" alors tu es pour moi juste un chat avec lequel il m'est arrivé de travailler. Combien tu veux?

BRENT: Voyons, je pense que six cents dollars ça peut le faire, si j'arrive à trouver...

LEVAR: Couvre!!

BRENT: Oh.

(Brent couvre son visage avec le journal rapidement - un autre coureur approche et serre la main de LeVar‘s)

COUREUR 2: Je ne veux pas vous importuner, Monsieur Burton, mais je voulais que vous sachiez combien "Racines" a compté pour moi et ma famille.

LEVAR: C'est un honneur et un plaisir, mon frère, un honneur et un plaisir.
(le coureur continue sa route)

BRENT: (tout bas) Sois fort, mon frère.

(l'homme s'arrête, regarde en arrière, l'air confus, après il reprend sa course)

LEVAR: (il frappe Brent de nouveau à travers le journal) Est-ce que tu vas arrêter ça? Fais-toi à l'idée. Le robinet est coupé. (allusion à l'argent)

BRENT: Le robinet? Tu m'as juste filé ton argent de poche.

LEVAR: Ecoute. Spiner, c'est plus comme quand on faisait Star Trek, toi et moi on était les meilleurs potes ou peu importe. Je veux dire, toi et ce sac-de-pets tête-de-patate-là...

BRENT: Oh! Holà, holà, holà, holà! Tu vas trop loin.

LEVAR: Quoi?

BRENT: Il se trouve que ce "sac-de-pets tête-de-patate-là" est un Chevalier du Royaume.

LEVAR: Oh, blah…

BRENT: Non, non! Tu peux me traiter de ce que tu veux, mais je ne vais pas te laisser souiller le nom de Sir Patrick.

LEVAR: Souiller?

BRENT: Ouais.

LEVAR: Fout-moi la paix, tu veux?

BRENT: Ah non, ça non et non!

LEVAR: Non, non, non, non, non, non, non!

BRENT: Il y a une longue tradition de bizutage dans le théâtre et bien, tu sais, on rigolait bien, quoi.

LEVAR: On rigolait bien?

BRENT: Bah ouais.

LEVAR: Vous les mecs, vous vous êtes frottés les miches sur le viseur de Geordi. Quoi? Tu croyais que j'étais pas au courant?

BRENT: En fait ça, ça... ça avait été l'idée de Sir Patrick.

LEVAR: J'ai eu des migraines pendant six ans. Ce mec-là avait les miches les plus sales du tout show-business.

BRENT: (rires) Ca puait tellement que ça brûlait bien, tu dois le reconnaître.

LEVAR: Oh. (il grimace) Ca brûlait bien. Ouais, bien sûr. Ecoute, je suis un acteur... pas un nabab. J'ai joué Kunta Kinte, mon … (il scrute l'allée) COUVRE!!

(Brent se couvre le visage de nouveau avec le journal - trois Fans de Star Trek approchent)

FAN DE STAR TREK: Pardonnez-nous, Lieutenant? Eh, peut-être vous pourriez nous aider à résoudre un désaccord entre mes amis et moi. Cela concerne la téléportation d'une particule de gravitron et ses effets dans le sous-espace?

LEVAR: (pause) Les gars, vous connaissez Brent Spiner, n'est-ce pas? (pousse le bras de Brent vers la bas, et celui-ci se retrouve visage découvert)

BRENT: (pousse un cri de surprise)

(les fans de Star Trek changent dans une attitude défensive, pointent les phasers)
LA FILLE FAN DE STAR TREK: (en Klingon) Hobb shush sheesh goosh!!

(en traduction: “Ta mère a un front lisse.”)

FAN DE STAR TREK: Ah la honte!!

LA FILLE FAN DE STAR TREK: Berk c'est ça! Ish gubba gah!! Scubby gooch wunta! (etc.)

(le groupe recule, tout en continuant de crier à Brent des mots non intelligibles en Klingon pendant qu'ils s'éloignent)

LEVAR: (rires en lui-même)

BRENT: C'était pas drôle!!

LEVAR: Non. Mais, ça t'a bien brûlé. N'est-ce pas?

BRENT: Alors on est quitte maintenant?

LEVAR: Ah non, ah non, ah non … même pas en rêve. Mais je vais quand même t'aider...

BRENT: Ecoute, j'apprécie vraiment, parce que j'ai besoin du fric.

LEVAR: Qu'on soit clairs, je te fais pas de chèque!

BRENT: Entendu, pas de problème. L'argent liquide est toujours le bienvenu.

(ils reprennent la marche dans la direction d'où ils sont venus)

LEVAR: Je viens juste de rentrer d'une convention.

BRENT: Oh c'est vrai? Alors t'as un peu de tunes avec toi?

LEVAR: J'ai dit un peu. Pas grand chose.

BRENT: J'apprécie vraiment, parce que...

LEVAR: Quoi encore?

(ils s'éloignent)

Endroit: Près du coffre de la voiture de LeVar

(LeVar ouvre le coffre et en sort un sac en papier - Brent regarde par-dessus son épaule pendant que LeVar ouvre le sac)

LEVAR: (se tourne, surprend Brent) Hé!

BRENT: (recule) D'accord.

(LeVar fouille dans le sac et compte quelques billets)

LEVAR: Et voilà. (compte - lui tend un tas mince de billets) Tiens ça.

BRENT: (prend l'argent) Oh, merci mec. Je peux pas te dire combien j'apprécie ce que tu fais. (compte) J'avais vraiment aucune idée comment j'allais... trouver... (il finit de compter)... cent soixante-huit dollars? C'est ça, mon prêt?

LEVAR: Merci, LeVar! C'est si difficile de le dire?

BRENT: Je sais, mais je peux pas croire que t'as bossé un week-end entier à une convention Star Trek à signer des autographes juste pour cent soixante-huit dollars.

LEVAR: Ecoute. J'ai donné quatre mille à la Fondation des Jeunes Diabétiques - trois mille aux librairies des cités. J'ai donné mille au refuge pour animaux de Marina...

BRENT: Quoi?! T'as donné plus à des animaux que tu me donnes à moi? Aux animaux!? Allez, franchement mec. Quand je faisais des conventions je gagnais des milliers… avant que... tu sais... le...

LEVAR: Ouais, mais t'as pas eu tes yeux couverts par un filtre à air qui sent comme les miches de Patrick Stewart, n'est-ce pas?

BRENT: Eh beh! T'as toujours la haine pour ça, hein? (tend les bras et prend LeVar par les épaules) Est-ce que t'as passé un contrôle pour ton hypertension?

LEVAR: (repousse violemment les bras de Brent) STOP!! Franchement! Ecoute. Prend le fric, et fais quelque chose de positif avec ta vie, d'accord? Reprend tes esprits, Spiner! J'aime pas te voir comme ça, mec. T'es pas... franchement, t'es pas... un monstre.

BRENT: Oh. J'apprécie tellement. Merci. (serre la main de LeVar’s) Merci, merci, franchement.

LEVAR: Non, non non. Ca va. Ca va.

BRENT: (continue à serrer la main LeVar’s) Non, je le savais. Je savais que tu serais… tu serais toujours mon pote… et je dois te remercier. Merci beaucoup. Oh, ah! J'allais oublier une chose — Je viens juste de me gratter les miches. (il lâche enfin la main de LeVar) CA BRULE!! (rit méchamment, s'en va)

LEVAR: (dégoûté - gros soupir) Au moins je ne suis pas Brent Spiner.

Please contact me on my Twitter profile (Click me!) if you want to translate this transcript into this or other languages, too. We will add you to our team then. Many thanks!!!